Prenez une actrice débutante, un écrivain maudit (avec barbe de trois jours obligatoire), la « première série française à l’américaine », une pincée de magazine people et soupoudrez le tout de poésie médiévale du XIIe siècle (si, si, c’est essentiel).
Vous obtiendrez un roman feel-good parfait pour cet automne (il a un petit arrière goût d’été).
Rose est normale. D’ailleurs elle en a même fait une vidéo sur YouTube (#jesuisRoseSimon), Benjamin est un écrivain à la recherche de ses émotions. Qui de mieux placé que le poète courtois Guillaume IX pour les réunir ?
(j’avais prévenu, poésie médiévale du XIIe siècle).
J’ai aimé d’emblée les personnages. Rose et ses tirades comme on aimerait en dire plus souvent, Benjamin (un PBGCC qui s’ignore c’est forcement attachant)… et même Guillaume ! (et pour tout vous dire Vlad m’a fait penser à un ami. Le mec que t’as envie de baffer mais qu’en même temps tu ne peux pas t’empêcher d’apprécier)
Par contre ne vous avisez pas de lire en diagonale, Marianne Levy écrit dense, vous loupez une phrase, vous loupez une info ! ou une référence, un jeu de mot… enfin quoiqu’il en soit ça serait dommage de rater le moindre mot de ce roman.
Une comédie romantique pleine de mordant à lire sous un plaid et avec un chocolat chaud à porté de main !
(ou sur une serviette de plage, mais le temps ne s’y prête pas tellement ces derniers jours)
Marianne Levy, La Malédiction de la zone de confort, Pygmalion, 400p.
Merci à Marianne et Pygmalion de m’avoir permis de découvrir ce livre !