★★★★★
J’avais adoré Black Bazar à sa sortie, Petit Piment attend dans ma bibliothèque (et après 3 passages à la Fnac je n’ai pas encore pu mettre la main sur Mémoires d’un porc-épic mais ça ne saurait tarder) et je ne me lasse pas de l’écouter à la télé ou à la radio. Donc oui j’aime bien Alain Mabanckou.
C’est donc avec joie que je me suis lancée dans la lecture de Le monde est mon langage.
J’ai découvert un ôde à la littérature francophone. Dans toute sa diversité.
Cette lecture m’a permis de découvrir beaucoup d’auteurs africains, haitiens ou même cubains.
J’avais retenu des interview télé à la sortie de ce livre l’anecdote sur la piscine vide de Lafferière et la volonté du « sapeur » de Mabanckou d’apparaître dans un de ses livres mais à la lecture du Monde est mon langage j’ai pu apprécier une réflexion plus étendue sur la littérature, les mots, la langue française…
Ses souvenirs avec Le Clezio permettent d’entrer facilement dans cet essai, ce petit bout d’autobiographie… je ne sais comment qualifier cet ouvrage. Puis Mabanckou nous entraine à travers le monde à la découverte de la littérature francophone, de ceux qui la font et de ceux qui l’apprécie (si jamais vous croisez Douglas Kennedy, soyez prévenus : parlez lui en français).
Ce livre m’a ouvert les yeux sur la littérature francophone (à tel point que je viens de renommer la catégorie « roman français » en « roman francophone »)