La Servante écarlate ★★★★★

IMG_0458_2 On a énormément parlé de La Servante écarlate ces derniers temps. La première fois que je l’ai vu c’est sur Our Share Shelf, puis chez Books and quills… et enfin la vague a atteint la France.

La plupart des avis que j’ai lus/vus parlait de la dimension féministe de ce livre. Moi, c’est le glissement presque imperceptible mais néanmoins très rapide vers cette situation de totalitarisme qui m’a vraiment marqué. L’enchainement des événements semble plus que plausible dans notre monde actuel. Ce qui est glaçant.

La situation est celle-là : dans la république de Gilead, les femmes sont divisées en trois catégories : les Epouses, les Martha et les Servantes écarlates. Les Servantes ont pour unique fonction la reproduction.
Defred intercale des événements de sa vie actuelle et de sa vie d’avant, nous apportant une partie des réponses concernant la vie à Gilead. Mais surtout, en tout cas c’est ce que je retiens du livre, elle nous éclaire sur la facilité avec laquelle ce nouvel ordre s’est installé. Je vous laisse découvrir, mais c’est sidérant. Et tellement réaliste.

Je ne voudrais pas en dire trop, mais que ce soit pour le côté féministe ou politique (installation d’un ordre nouveau), je vous conseille la lecture de ce roman d’anticipation (c’est fou de penser qu’il a été écrit en 1985). Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est incroyablement contemporain.

Margaret Atwood, La Servante écarlate, Robert Laffont, 544p