La Vengeance des mères

★★★☆☆

De quoi ça parle ?

Mille femmes blanches s’était fini sur l’attaque du village cheyenne par l’armée américaine, La Vengeance des mères reprend au même point.
Les carnets des protagonistes (deux survivantes du premier groupe de femmes et une nouvelle) sont apportés au fils du journaliste qui avait trouvé les carnets de May Dodd dans le précédent opus.
A travers sa lecture des carnets, on suit à nouveau la vie du groupe et comment les femmes blanches du second groupe vont s’intégrer à leur nouveau peuple.

Pourquoi il faut que tu le lises :

Je suis pas vraiment sûre que tu dois le lire en fait.
J’ai bien aimé, mais il n’arrive pas à la cheville de Mille Femmes Blanches.

Tu vois quand le second volet d’un film à succès sort, mais que la production n’a pas réussi à réunir le casting d’origine ? Ils copient-collent la même histoire, mettent les acteurs de seconds rôles en haut de l’affiche et rajoutent un peu de casting pour que ça soit pas trop vide ?
C’est exactement ce à quoi m’a fait penser ce livre.

C’est pas mauvais, c’est juste trop pareil, trop comparable alors que c’est beaucoup moins bien. Les personnages sont moins forts que dans le premier tome, on a déjà vécu la partie intégration dans la tribu cheyenne, les méchants sont les mêmes, le tout fini par une bataille…
La parution des 2 livres est séparée par environ 16 ans… je n’ose pas imaginer la déception que je ressentirai si j’avais dû attendre 16 ans pour… ça.

Donc, si tu n’as pas lu Mille femmes blanches, commence par lui. Et si jamais ta route croise La Vengeance des mères, pourquoi pas, mais c’est pas indispensable.
Jim Fergus, La Vengeance des mères, Pocket, 390p.