Sans télé on ressent davantage le froid

sans télé

La première réflexion qui me vient à propos de ce livre me donne l’impression d’être une « vieille conne » (oh ça va, on est en 2014, vous pouvez supporter de lire « conne ») : Titiou Lecoq (re)présente de façon tout a fait pertinente ce que les médias s’acharnent à appeler génération Y.

De temps en temps, quand j’y pense, je fais un tour sur girls and geeks. en général je lis une bonne vingtaine de pages et j’oublie, jusqu’à la prochaine fois où je me refais une séance de binge reading (je lance l’idée du binge reading, vous accrochez ou pas…mais moi j’aime bien).
Comme je suis le blog, j’avais une idée du contenu du livre, mais malgré tout, ces petites tranches de vie écrites dans un style bien particulier sont très agréables à lire. J’ai adoré pouvoir retrouver l’esprit du blog sans me ruiner les yeux sur l’écran rétro-éclairé de mon ordi ! Et du coup je pense que j’irai faire un tour plus régulier sur Girls and Geeks.

Outre la révélation qu’un open space et un bar c’est exactement la même chose et une réflexion sur le fait de prendre sa chance (un truc qui me trotte dans la tête ces derniers temps), le livre reprend des chroniques du blog de Titiou Lecoq (surement un poil remaniées), on suit donc le parcours d’une trentenaire freelance et qui entend bien le rester, depuis sa rupture avec l’Ex jusqu’à l’arrivée du Têtard.
Je pense que toute personne autour de 30 ans s’y reconnait plus ou moins, et que si vous avez plus de 35 ans… hé bien, je vois pas pourquoi on se limiterait à lire des livres dont les personnages sont dans notre tranche d’âge.

J’avais aussi beaucoup aimé Les Morues. (Je dis ça en passant.)