La Part des flammes

★★★★☆

De quoi ça parle ?

Le 4 mai 1897 un incendie s’empare du Bazar de la Charité. Le Tout-Paris aristocratique et grand bourgeois s’y trouve, surtout des femmes. C’est le destin de trois de ces femmes que nous allons suivre : Sophie d’Alençon, entièrement dévouée aux bonnes œuvres, Violaine de Raezal, jeune veuve au passé mystérieux et Constance d’Estingel, jeune femme appelée par la foi.

Pourquoi il faut que tu le lises

Gaelle de Nohant met parfaitement en scène la haute société de l’époque, avec ses trois héroïnes elle explore plusieurs aspects de la condition féminine au XIXe siècle. Sophie d’Alençon se noie dans les bonnes œuvres, elle cherche à échapper à sa condition, ou du moins à compenser quelque chose (c’est ce que je n’ai pas pu empêcher de me dire au début). Violaine perd l’appui de son mari, ses beaux-enfants deviennent une menace contre sa situation et l’on ressent toute la fragilité de la femme non mariée dans ce milieu. Et enfin les conséquences que l’incendie auront pour Constance (et que je n’ai pas envie de te dévoiler maintenant !).

J’avais entendu beaucoup de bien de la plume de Gaelle de Nohant et je dois dire que je n’ai pas été déçue. C’est fluide et bien construit.

Donc si tu cherches un roman historique sur un évènement peu connu et ses conséquences (imagine l’émoi dans la bonne société, et tous les problèmes connexes : des jeunes filles à marier défigurées, des femmes respectées pour leur beauté qui perdent tout du jour au lendemain, des familles détruites…), dont les personnages principaux sont des femmes, pas toutes des super combattantes mais qui essayent de tenir leur rang à leur façon, je te conseille La Part des flammes, c’est un des meilleurs romans historiques que j’ai lu depuis un petit moment !