
Beattie : Glasgow, 1929
Beattie Blaxland avait des rêves. De grands rêves. Elle rêvait d’une vie remplie de mode et d’étoffes. Ce dont elle n’avait jamais rêvé, c’était de tomber enceinte de son amant, un homme marié, à la veille de son dix-neuvième anniversaire.
Emma : Londres, 2009
Emma Blaxland-Hunter vivait son rêve. Danseuse étoile au London Ballet, elle avait tout… jusqu’au jour où elle a tout perdu.
Encore un coup de cœur !
Emma et Beattie sont des femmes fortes, chacune à leur façon. Beattie est une pionnière, à une époque où les femmes ne sont que rarement sur le devant de la scène. Emma, qui elle était sur le devant de la scène doit retourner en coulisse après un accident.
Comme souvent, j’ai préféré la partie « historique » à la partie contemporaine. Même si la « renaissance » d’Emma et sa plongée dans l’histoire de sa grand-mère ne manquent pas d’intérêt, j’ai aimé lire le combat sans relâche de Beattie pour sa fille, pour s’imposer dans une société qui n’était pas prête à accepter une fille-mère ni même une femme émancipé de l’autorité d’un homme.
Kimberley Freeman nous dépeint des paysages australiens rudes mais enchanteurs. Ses personnages principaux aux caractères bien trempés ne sont jamais caricaturaux, les personnages secondaires sont hauts en couleurs. Le livre alterne quelques chapitre sur chacune des 2 femmes, ce qui ne hachure pas trop l’histoire et aucun épisode
Plus de 400 pages dont on aimerait ne pas voir le bout !
P.S. : Petit point technique, j’ai lu les 50 dernières pages de ce livre en format papier (jusqu’à maintenant il y avait un plus grand laps de temps entre notre lecture et la sortie du livre) et le format Charleston est très agréable ! La couv est souple, le livre s’ouvre bien…
Je sais que c’est peut-être un détail, mais moi qui lit majoritairement en format poche et en numérique, j’ai été agréablement surprise de ne pas me sentir encombrée par un livre grand format !