Les Derniers Jours de l’émerveillement ★★★★★

Graham Moore, le scénariste de Imitation Game, nous fait découvrir dans ce roman l’histoire de la guerre des courants (continu et alternatif) qui orientera toutes les découvertes suivantes. Moore dresse un portrait extrêmement vivant des grands inventeurs de l’époque : Edisson, Tesla, Westinghouse… on croise même Graham Bell !

La première scène est violente : un homme grille, fond même, sur un fil électrique en pleine rue à New York. L’électricité à ses débuts était un vrai danger, inspirait la peur, était entourée d’une aura mystérieuse voir maléfique (vous vous souvenez dans Downton Abbey quand les gens ont peur de toucher un interrupteur… après cette scène on peut le comprendre).

Le reste du livre est beaucoup moins gore. Paul, un avocat débutant est choisi « par hasard » (on comprendra vite qu’il n’y a pas de hasard à ce niveau de stratégie entrepreneuriale) par George Westinghouse, grand concurrent de Thomas Edisson sur le marché de l’électricité. S’en suit une bataille juridique mais surtout une lutte de pouvoir et d’influence, le type de courant choisi va déterminé toute les évolutions technologiques des siècles à venir (.
On va de rebondissement en rebondissement, ça pourrait presque être un thriller. Tous les coups sont permis pour prendre le contrôle de l’électricité.

Qui aurait cru que les démêlés juridiques autour de l’ampoule électrique seraient aussi passionnants !

(Des annexes viennent démêler le vrai de la fiction, on en apprend encore plus, c’est très apréciable.)

Les Yeux de Sophie ★★★☆☆

J’avais gardé un bon souvenir d’Avant toi donc quand j’ai vu le nouveau roman de Jojo Moyes apparaître sur NetGalley j’ai foncé. En plus il s’agit d’un roman historique (en partie) et ayant comme fil rouge un tableau… le resumé était fait pour me plaire.

Et ce fut également le cas pour le livre ! L’histoire de Sophie est touchante : une femme malmenée en temps de guerre qui fait tout pour vivre selon ses principes mais se fait inévitablement rattraper par la réalité.

Je n’ai pas l’impression que l’occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale soit un sujet beaucoup traité (si vous avez des exemples de roman qui se déroule pendant cette période, j’attends vos suggestions avec intérêt !). Evidemment quand on nous parle de la Seconde Guerre mondiale on pense automatiquement à l’occupation, mais quand on nous parle de la Grande Guerre les images qui nous viennent à l’esprit sont plutôt les tranchées, le no man’s land et les gueules cassées… J’étais donc assez contente de découvrir les conditions de vie des français occupés en fond de l’histoire de Sophie.

La partie contemporaine du livre, où l’on suit Liv qui va se battre pour conserver Les Yeux de Sophie, est moins riche en information, à part l’augmentation des demandes de restitution (et la cupidité d’une partie des demandeurs). Et comme souvent je ne la considère que comme un moyen d’avancer dans l’histoire « passée »

Jojo Moyes nous propose à nouveau un roman agréable à lire avec une histoire touchante et qui a le merite de mettre en avant un sujet peu abordé (à ma connaissance)

Les Yeux de Sophie, A paraitre le 20 octobre chez Milady

HHhH ★★★★☆

IMG_0445_2Je suis une grande amatrice de romans historiques et pour une fois celui-ci m’a surpris. Pas sur le fond, mais sur la forme.

Laurent Binet raconte l’histoire de l’opération Anthropoïde : en mai 1942 à Prague, un Tchèque et un Slovaque ont pour mission d’éliminer Reynard Heydritch (un des instigateurs de la solution finale).
Dans le déroulé, rien de plus classique : les personnalités des protagonistes, leur parcours, les stratégies mises en places…

Le « mais » est dans la forme.
Tout en narrant l’opération Anthropoide, Laurent Binet expose également ses recherches, ses doutes, son rapport à cet épisode de l’Histoire.
Et c’est ce qui a le plus attiré mon attention (je vous avoue qu’en fait l’opération Anthropoïde ne m’a pas passionnée. Evidemment je trouve ça intéressant, je n’en avais jamais entendu parler avant, mais l’Histoire de la Moravie au XIIe siècle (entre autre) c’est pas ce qui me passionne le plus). Certains passages m’ont fait penser à Emmanuel Carrère (les doutes, la vie privée…), d’autres sont intéressants du point de vue de la méthode de l’écrivain de fiction face au fait historique. Qu’a t’il le droit d’écrire ? Ce personnage, qui a réellement existé, a t’il dit ça ? aurait-il vraiment fumé une cigarette à ce moment précis ? bref tout ce que les auteurs de romans historique et/ou d’essais (dans une moindre mesure) nous cache.

L’écriture est parfaite. Le Prix Goncourt du premier roman est amplement mérité (si tant est que j’ai mon mot à dire à ce propos !). Je pense que je lirai La Septième fonction du langage dont je n’ai entendu que du bien !

Laurent Binet, HhHH, Le Livre de Poche, 448p

 

Le Sang des rois et des dieux I et II

★★★★☆

J’ai bien aimé les 2 premiers tomes de cette série qui se déroule dans l’antiquité grecque, mêlant réalité historique et mythologie.

LIVRE 1

Ce premier tome n’est pas qu’une longue introduction comme ça arrive souvent !
Attirée par la couverture et le sujet (et ce titre franchement racoleur), je me suis plongée dedans avec l’envie de passer un bon moment.

Et… j’ai eu un peu peur. Les premiers chapitres font fortement penser à une autre saga Young Adult : Jacob, jeune paysan d’Erissa est sélectionné pour participer au Tournoi de sang. Un tournoi où un représentant de chaque région affronte ses adversaires dans une arène où un paysage a été spécialement aménagé. Le tout sous l’oeil passionné de la bonne société de Pella, la capitale de la Macédoine… le concept vous rappelle quelque chose ? (J’ajoute que l’amie-amoureuse de Jacob s’appelle Katerine, donc Kat…) Pour vous, à la maison, un indice s’affiche sur le bas de votre écran.

Mais… en fait rien à voir. Passé ce petit malaise, tout se met en place, Kat est replacée au centre de l’histoire, elle s’est donné comme but de retrouver l’assassin de sa mère. Ce pourquoi elle doit entrer à la cour de Macédoine, au plus près d’Alexandre.
La narration se fait par le biais de 7 personnages, 6 adolescents et un adulte, ce qui donne un rythme soutenu, chaque intrigue avançant en parallèle et venant s’imbriquer ou influencer l’évolution des autres.

Dans ce premier tome la magie est finalement peu présente mais elle s’insinue peu à peu.
On retrouve les schémas classiques du YA : une « élue », un duo d’amoureux qui s’ignorent, des imbroglio… et les schémas classiques de l’Antiquité grecque : des rivalités familiales, des soldats en jupette, des dieux qu’on sent pas très loin…
En prime, il y a à la fin une longue explication historique de l’auteur, assez complète et très intéressante.

Bref, ce premier tome m’a largement donné envie d’enchaîner sur le deuxième.
(A partir de là il va y avoir quelques spoilers… je préfère prévenir, que vous soyez pas déçus)

 

LIVRE 2

Donc. J’ai laissé passer quelques jours et j’ai entamer le tome 2.
Encore une fois j’ai passé un bon moment. On est replongé immédiatement dans l’action. Jacob fait désormais parti des seigneurs Esariens, il est loin de Katerina mais il a d’autres chats à fouetter, il y a un traitre parmi les seigneurs. Alexandre doit affirmer son autorité en tant que chef, Katarina l’aide (elle est un peu plus en retrait dans ce tome). Et surtout en suit beaucoup plus Zofia à travers sa quête des derniers pégases avec son mystérieux ravisseur.

La magie est beaucoup plus présente dans ce tome (je n’irais pas jusqu’à dire que tout le monde à un pouvoir mais on en est plus très loin). On sent que le propos général est de faire avancer le tout pour arriver au troisième tome qui j’espère renouera avec le rythme du premier !

 

Miniaturiste

★★★☆☆

Jessie Burton nous plonge au sein d’une famille bourgeoise d’Amsterdam au 17e siècle. Mais tout n’est pas ce qu’il semble être.

Nella, jeune fille de la campagne un peu naïve, s’installe dans la somptueuse demeure de son tout nouvel époux Johannes Brandt, riche marchand. Elle ne connait pas sa nouvelle famille ni sa maison, comment s’intégrer dans un univers si froid.

Très vite on comprend que quelque chose ne colle pas dans cette maison. Bientôt Nella reçoit un cadeau de son mari : une maison qui reprend en petit sa propre maison. Quand Nella veut la meubler elle fait appel à un miniaturiste mais les paquets qu’elle reçoit ne contiennent pas seulement ce qu’elle a commandé… les éléments semblent prémonitoires !

Beaucoup de mystère et de non-dits dans cette famille.
J’ai beaucoup aimé me retrouver au 17ème siècle au bord des canaux amstellodamois et de mettre un pied dans cette ambiance pesante, très religieuse, où chacun espionne son prochain mais où les affaires commerciales sont au dessus de tout.

Pour ce qui est de l’histoire en elle-même je n’ai accroché qu’à moitié… j’ai trouvé le début lent puis le mystère à réussi à retenir mon attention mais la fin m’a laissé un peu sur ma faim…
Je me suis auto-spoilé une grosse partie du mystère, je cherchais un mot dans le lexique à la fin et mes yeux sont tombé sur une autre définition… je ne vous cache pas que j’étais un peu triste et énervée.

Cette lecture m’a laissé une impression d’inachevé.
Malgré tout elle m’a enchantée par le style de l’auteur et les descriptions de la société de l’Age d’or hollandais.

Le secret des tombes

★★★☆☆

Vous commencez à connaitre mon amour pour la collection « Grands Détectives » de 10/18… cette fois je suis un peu mitigée…

C’est le premier roman de cet auteur que je lis et même si c’est le troisième tome de cette série je n’ai eu aucun problème à situer tous les personnages et à vite comprendre leurs relations, ce qui est toujours un « plus » dans une série !

J’ai beaucoup aimé tout le pan historique de ce roman. Une plongée au Moyen Age qui permet de découvrir la façon de vivre et les moeurs de cette époque. Les personnages principaux permettent de découvrir un large éventail de situations : une femme (médecin qui plus est), un Maure, une femme de la noblesse, des moines aux passés divers…
On y apprend qu’Henri de Plantagenet à mis en place la « justice » au sens moderne en Angleterre (ou alors c’est une info qui était très enfouie dans ma mémoire), on y découvre l’état de la médecine à l’époque…
Et le tout sur fond de légende arthurienne (c’est léger) puisque Adélia est supposée identifier un couple de squelettes comme étant Arthur et Guenièvre

Par contre je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans l’enquête, ou plutôt les enquêtes… il manque un peu de suspens et de rythme pour réellement capturer l’attention.

Un roman plus historique que « policier » mais qui m’a beaucoup plu !

Le Songe de l’astronome

 

★★★☆☆

Prague, 1601. L’empereur Rodolphe II de Habsbourg organise une somptueuse fête à l’occasion de laquelle le célèbre astronome Tycho Brahé doit présenter sa conception du cosmos. La cour réunit les plus grands penseurs, artistes et notables de la Renaissance, au nombre desquels se trouvent le peintre Sprangler, l’alchimiste Michael Maier ou encore l’inquisiteur Roberto Bellarmin, connu pour avoir envoyé le philosophe copernicien Giordano Bruno au bûcher. L’enjeu est de taille: savoir si le Maître fait tourner le Soleil autour de la Terre, ou l’inverse. Mais lorsque l’homme de science est retrouvé empoisonné dans le cabinet de curiosités du château, l’empereur décide d’enfermer tous ses invités jusqu’à ce que le coupable soit démasqué.

Un huis clos sanglant et spectaculaire à la cour de Prague, inspiré de la disparition du légendaire astronome de la Renaissance, Tycho Brahé.

Ce livre aurait pu avoir 5 étoiles si l’histoire n’avait pas mis 54 pages à commencer (je crois que les auteurs se moquent du nom de mon blog)… sur 190 pages, ça fait vraiment long avant un bon petit meurtre.

Mais la suite, entre le meurtre de l’astronome et la résolution de l’affaire est vraiment bien ! On sent que les auteurs sont issus du théâtre et du spectacle vivant plus largement. Les scènes sont vivantes, les personnages des figures à fort caractère.

Le lecteur est plongé au coeur du huis clos dans le château de Prague lorsque le chef de la sécurité mène l’enquête sur la mort de l’astronome Tycho Brahé, interrogeant tour à tour les invités de l’empereur. Une diplomate anglaise, l’homme qui a fait brûler Giordano Bruno, un ambassadeur danois, un nain et un peintre géant sont suspects.

J’ai beaucoup aimé l’aspect historique (vous commencez à me connaître) et surtout l’ambiance 17e siècle, dans une ville que j’ai visité il y a peu (sauf le château justement, il y avait une foire au vin, impossible d’entrer…). La petite touche folklorique de l’alchimie fait toujours son effet (sur moi en tout cas).

Si vous n’avez pas peur d’attendre quelques dizaines de page que l’histoire commence enfin, je vous conseille ce roman ! (si vous êtes un peu impatients ça risque d’être un peu long)

L’Enfant du lac


★★★☆☆

1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l’enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l’abandon. 
Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désœuvrée, s’intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l’enquête, au grand dam de l’une des sœurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.

J’avais adoré Les Heures lointaines il y a quelques années. Du coup quand j’ai vu que Kate Morton sortant un nouveau roman j’en attendais beaucoup ! Peut-être un peu trop en fait…

Dans l’ensemble j’ai aimé ce roman (d’où les 3 étoiles). L’idée d’un événement dont on suit le déroulement en direct et l’enquête qui en résulte dans notre présent à nous me séduit toujours. D’autant plus si la période historique est l’Angleterre du début du XXe siècle.
Kate Morton sait indéniablement créer une ambiance et délivrer avec parcimonie les informations à ses lecteurs. Les lieux qu’elle décrit font rêver, si je pouvais louer la maison du lac pour les vacances je le ferais ! (sans les événements tragiques…). Sa galerie de personnages est fouillée, les gens ne sont pas ce qu’ils semblent être et chaque petite révélation retourne l’intrigue !

Mais j’ai mis environ 150 pages à entrer dans l’histoire, à accrocher. A partir de là tout va bien, je suis à fond j’avance à grand pas… et la fin. Je crois très clairement que cette fin entre directement en deuxième place dans mon panthéon des fins WTF !

Donc si vous ne connaissez pas Kate Morton, ne commencez pas par celui-ci vous passeriez à côté d’un très bon auteur à cause d’une petite baisse de régime. Je vous conseille Les Heures lointaines, et l’amie qui me prête les ouvrages de Morton conseille quand à elle La Scène des souvenirs (qui attend dans ma PAL !)

Warwick Castle

1917. Dans le Comté de Worcestershire, la famille Foxbury doit faire face à une terrible nouvelle : le fiancé de Sophia, Henry a été retrouvé mort au champ de bataille.
La Comtesse s’empresse de revenir d’Italie pour aider son aînée à surmonter cette terrible épreuve.  Alors que la guerre fait rage en Europe, la vie suit son cours à Warwick Castle : Garden Party’s, dîners somptueux, fêtes d’anniversaire… les domestiques ont du pain sur la planche. Et pourtant, la vie de la famille Foxbury est sur le point de changer : les lourds secrets de ses membres seront bientôt révélés, bouleversant à tout jamais la vie au château…

Dans ce roman, le Comte James Foxbury et ses trois filles sont au centre de l’intrigue. Âgées d’une vingtaine d’années, Sophia, Adeline et Lily ont chacune leur tempérament, des idées plein la tête et des secrets inavouables. Dès les premières pages, vous serez happé dans leurs tumultueuses aventures. 

Marine de A touch of blue Marine a choisi de publier son premier roman sur la plateforme Librinova. En souvenir de notre année comme Lectrices Charleston, elle m’a proposé de me l’offrir.

Je dois dire que l’exercice n’est pas facile. J’aime bien Marine, nous avons pu nous rencontrer une fois à un déjeuner Charleston et je lis régulièrement son blog.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire cette première phrase, ma chronique ne va pas être mauvaise. Juste mitigée.

L’histoire est bonne.
Les personnages sont plutôt bien dépeints et leurs interactions aussi. J’aime beaucoup le principe de livre chorale, où il n’y a pas qu’un seul personnage principal mais plusieurs qui se détachent du lot et dont les histoires viennent se percuter.
Marine nous plonge dans une famille aristocratique en Angleterre au début du XXe siècle (je ne m’en lasse pas !). La famille Foxbury connait de nombreuses péripéties alors que le climat mondial est particulièrement tendu (1917 !)

Mais c’est sur la forme que le livre de Marine aurait eu besoin du petit accompagnement qu’offre un éditeur « traditionnel ». Il y a quelques expressions qui ne collent pas tout à fait avec le décors, des émotions anachroniques, quelques tournures des phrases un peu bancales… Il n’y aurait pas beaucoup à faire, l’essentiel de la trame est là.

C’est un premier roman, je ne l’oublie pas, et auto-édité qui plus est. Je pense qu’il a du potentiel… ça serait bien qu’un éditeur croise sa route et permette à Marine d’exprimer tout son potentiel comme auteur !

Loin de Berkley Hall

berkley

Coralie vous la connaissez surement, c’est La Bulle de Coco !
Elle a gagné la 2e place du concours des Editions Charleston et Librinova sur le thème de Downton Abbey (parce qu’on étaient tous un peu au bord du désespoir après la fin de la série).

J’adore la couv (et plusieurs d’entre vous me l’on déjà dit à propos de la photo instagram… alors qu’elle était en noir et blanc sur ma liseuse !)

Et l’intérieur est tout aussi bien !
On retrouve tout à fait l’ambiance de Downton Abbey, avec ceux d’en haut et ceux d’en bas (ceux d’en haut sont gentils mais ils planent à 10 000 et n’ont aucune idée de ce que vivent ceux d’en bas…)

Au début j’ai été tentée de trouver des parallèles avec Downton, Lady Catherine était une Lady Marie potentielle, Lydia pouvait tout à fait être Anna… mais au bout de quelques pages Coralie impose ses personnages et son histoire, et on se détache de l’image construite pendant 6 saisons par la BBC (ce qui n’était quand même pas évident à faire).
Il est très agréable de retrouver l’ambiance maintenant familière d’une grande maison anglaise d’avant la première guerre mondiale. On pourrait être chez les voisins des Crawley.
C’est un roman assez court (127 pages) mais qui ne tombe pas dans le travers d’être horriblement dense. Coralie installe ses personnages et le décors ce qui permet de bien s’immerger à Berkley Hall.

Un court roman qui se lit avec bonheur pour l’ambiance Downton Abbey !