★★★☆☆

De quoi ça parle ?

La suite de l’histoire de famille de Gabrielle. Adélaïde est sa fille, elle a un caractère bien trempé (on a pu le voir largement dans le tome précédent) et c’est maintenant sa vie qu’elle prend en main.

Pourquoi il faut que tu le lises

Ce tome-ci se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale, les problématiques ton différentes, mais on retrouve l’aspect très féminin/iste avec toute l’organisation des femmes pendant cette période.

J’ai également découvert à quel point les canadiens français ont mal vécu l’enrôlement pour la Seconde guerre mondiale : aller se battre pour l’Angleterre n’était pas vraiment leur envie profonde (et les stratagèmes de l’Etat pour que les hommes s’enrôlent sans mettre en place la conscription obligatoire sont plutôt douteux…)

En lisant ce tome on assiste à un maelstrom d’émotions. Adélaide est beaucoup plus sauvage que sa mère… le tome 1 parait soudain bien lisse !
La jeune fille a une vie sentimentale beaucoup plus agité, et elle est beaucoup plus prompte à sortir les griffes pour défendre son entourage.

On voit dans ce tome la prise en main de la société par les femmes. Les hommes sont au combat, il faut que chacune mette les bouchées doubles pour maintenir leurs familles et entreprises à flot.
Chacune a ses arrangements avec l’absence de son époux… mettant en scène la diversité de situation en temps de guerre.

Puis le retour des maris amorçe une seconde phase du livre, où chacun essaye de reprendre ses marques comme il peut.

J’ai hâte de lire le tome 3, même si je fais une petite pause entre les 2, avec la reprise du travail, la lecture du tome 2 m’a occupé pendant plus de 15 jours et j’ai frôlé l’overdose.

Marie Laberge, Adelaide, Le Gout du Bonheur, tome 2, Editions du Boréal, 648p.