Quand Coralie m’a proposé de lire son nouveau roman en avant première j’étais (évidement) super contente ! Et même s’il n’a rien à voir avec Loin de Berkley Hall (que je vais relire bientôt dans sa version City Edition), j’avais un bon pressentiment : il se trouve que les mots « accro à son portable » et « besoin d’une détox digitale » me touchent un peu (beaucoup)(trop).
Elisa, éditrice dans une maison où la chef est impressionnante et son collègue éditeur plutôt désagréable, est complètement accro à son portable. Avant même de poser le pied par terre le matin elle a déjà fait le tour de twitter, instagram, facebook… Poussée par son amoureux et sa meilleure amie, elle entame une digital detox. Qui se transforme en detox tout court puisqu’au bord du burn out, elle se réfugie chez sa tante à la campagne.
J’ai dévoré le roman de Coralie en un week-end ! J’ai beaucoup aimé le ton et le style plus modernes que dans Loind de Berkley Hall, et même ses références musicales un peu douteuses (je vous laisse la surprise…) ! Tous les personnages sont attachants : la meilleure amie totalement débordée par ses terreurs de gamins, la tante et son Bed & Breakfast dans lequel on passerait bien le week-end…
La scène du réveil qui sonne et où je me jette directement sur instgram et twitter, sans même prendre le temps de mettre mes lunettes, elle m’est très, trop, familière. Du coup je me suis tout de suite sentie proche d’Elisa ! (ce qui n’est pas vraiment une bonne chose). Mais, même si je ne vais pas me déconnecter totalement, je vais essayer de ralentir. Sous ce côté léger, ce roman donne quand même à réfléchir sur ce qu’on pourrait faire si on était moins scotchés à nos téléphones.
Que vous soyez accro à votre portable ou pas, je vous conseille cette comédie feel-good qui vous fera déconnecter… au moins pendant quelques pages !
Coralie Khong-Pascaud, J’arrête quand je veux, Librinova
(le lien n’est pas affilié, c’est à dire que je ne touche pas un centime si vous achetez le livre. Mais je trouve quand même que vous devriez l’acheter !)
Une réflexion au sujet de « J’arrête quand je veux ★★★★☆ »