La Servante écarlate ★★★★★

IMG_0458_2 On a énormément parlé de La Servante écarlate ces derniers temps. La première fois que je l’ai vu c’est sur Our Share Shelf, puis chez Books and quills… et enfin la vague a atteint la France.

La plupart des avis que j’ai lus/vus parlait de la dimension féministe de ce livre. Moi, c’est le glissement presque imperceptible mais néanmoins très rapide vers cette situation de totalitarisme qui m’a vraiment marqué. L’enchainement des événements semble plus que plausible dans notre monde actuel. Ce qui est glaçant.

La situation est celle-là : dans la république de Gilead, les femmes sont divisées en trois catégories : les Epouses, les Martha et les Servantes écarlates. Les Servantes ont pour unique fonction la reproduction.
Defred intercale des événements de sa vie actuelle et de sa vie d’avant, nous apportant une partie des réponses concernant la vie à Gilead. Mais surtout, en tout cas c’est ce que je retiens du livre, elle nous éclaire sur la facilité avec laquelle ce nouvel ordre s’est installé. Je vous laisse découvrir, mais c’est sidérant. Et tellement réaliste.

Je ne voudrais pas en dire trop, mais que ce soit pour le côté féministe ou politique (installation d’un ordre nouveau), je vous conseille la lecture de ce roman d’anticipation (c’est fou de penser qu’il a été écrit en 1985). Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est incroyablement contemporain.

Margaret Atwood, La Servante écarlate, Robert Laffont, 544p

11 réflexions au sujet de « La Servante écarlate ★★★★★ »

  1. Oh mais je m’attendais à une plus grosse chronique au vu de tous les signets dans le livre sur ton compte Instagram! 😉 C’est pareil de mon côté, j’ai été moins marquée par le côté féministe du roman que par le totalitarisme – Margaret Atwood dit d’ailleurs qu’on ne peut pas parler de « dystopie féministe » à proprement parler. Pour ma part, je pense que le livre a été traité avec beaucoup trop de sensationnalisme – en particulier sur sa partie féministe – et qu’on a beaucoup voulu lui faire dire des choses qu’il ne disait pas forcément…
    Je n’ai d’ailleurs pas pu m’empêcher de citer la postface dans ma chronique, car je trouvais qu’à elle seule, elle éclairait le récit de manière très édifiante, ouvrait de nouvelles portes quant à l’histoire. Elle aurait presque mérité une chronique à elle toute seule! 🙂

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      1. En fait, de mon côté, je ne spoile pas l’histoire, mais j’aime bien donner mon point de vue, développer sur la pensée d’un auteur, des références, des originalités… En fait, je vois ça comme des clés pour apprécier le livre… Une autre méthode pour pousser à y jeter un œil en fait! 🙂
        Là je te laisse, je suis sur deux petits posts sympas: un lifestyle Japon, et un livre d’histoire (une des dernières nouveautés du blog) sur les zeppelins! 😉 Bonne soirée!

        Aimé par 1 personne

    1. Il est vraiment bien. Après probablement que chacun y reporte ses propres angoisses (pour moi la montée de l’autoritarisme passe avant, parce que ça englobe la condition féminine) (même un autoritarisme féministe serait mauvais pour le fonctionnement de la société)…

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