J’ai lu environ 300 pages de La Bibliothèques des cœurs cabossés. Sur les 500.
Vous me direz que j’aurais pu continuer…
Mais en fait non.
Ce livre ne me déplait pas. Mais en même temps il ne me plait pas vraiment.
En le lisant je n’arrête pas de me poser cette question : écrire sur les livres n’est-ce pas tricher ?
(ici : l’installation d’une librairie/bibliothèque dans une petite ville en hommage à une veille dame récemment décédée… la totale)
Forcement, parlez de livres et les lecteurs se sentiront touchés, impliqués. J’aime cette librairie, son rangement peu conventionnel (le rayon polar prend le nom de « sexe, violence et armes », il y a un rayon « pour le vendredi soir et le dimanche matin »…) mais je n’accroche pas à l’histoire.
Je n’aime pas l’héroïne. Enfin je ne la déteste pas mais elle m’est indifférente.
Tout ce livre me laisse indifférente.
Et comme vous avez pu le voir sur twitter (ou non et j’en profite pour vous le dire) je n’ai pas de vacances cet été parce que je change de travail. Je suis hyper méga contente. Mais aussi très fatiguée, après une année particulièrement intense à mon poste actuel + mon déménagement récent, je voyais d’un très bon œil mes 4 semaines de glandouille, lectures, apéro, tricot, balades… Et là, non seulement je n’ai pas ça, mais en plus je vais devoir m’adapter à un nouvel environnement (5 ans dans mon ancienne boite. Je connais tout le monde, les procédures…). Donc là, à la page 286, avant de savoir si cette vieille dame catho un peu coincée allait lire le roman érotique gay, j’ai abandonné.
J’ai envie de lire un livre qui me fait ressentir quelque chose. Que ce soit de la joie ou de la tristesse, de l’étonnement ou de la perplexité… je ne veux pas tourner les pages comme je laisse la télé en fond sonore quand je fais du repassage (Je repasse maintenant. Une nouvelle vie je vous dis.)
À la base je pensais vous parler du classement de la librairie (je l’ai un peu fait), de cette petite ville qui lutte pour survivre, de la description de la mauvaise chick lit que donne l’auteur (et qui correspond d’un certain côté à son livre… à sa place j’aurais fait attention).
Mais en fait c’est l’indifférence qui surpasse tout ça.
Un pas de plus dans l’apprentissage de l’abandon des livres qui ne me plaisent pas.
Tu es bien gentille avec ce roman. Je crois que j’avais été largement plus vache. Ranger Jane Austen dans la chick-litt, je n’avais pas digéré quand on voit la qualité de ce bouquin… (Hôpital, charité, toussa toussa…!)
(Et bon courage pour l’été, des changements surement intéressants mais évidemment fatigants !)
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En fait je comprends d’un certain côté sa façon de ranger Austen dans la chick litt. Dans le sens où pour Sara Bridget Jones est une relecture moderne d’ Orgueil et Préjugés…
Mais sans approuver (je n’oserai pas la ranger là ! Austen mérite mille fois mieux)
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Je comprends ta déception, je n’avais pas accroché des masses non plus. Je me suis quasiment forcée pour le terminer… Je finis toujours les romans que je lis, mais finalement quand ça n’accroche pas je me dis qu’il y a tellement de livres intéressants qui attendent…
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En general je finis aussi. Juste pour etre sur (on sait jamais, la fin rattrape peut-être le tout)… Mais là j’ai eu une grosse bouffée de « il y a tellement de livres bien qui t’attendent » !
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A reblogué ceci sur musnadjia423wordpress.
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J’apprends aussi tout juste à « abandonner » une lecture, c’est parfois très difficile car j’ai l’impression d’échouer.
Concernant LA BIBLIOTHÈQUE DES COEURS CABOSSES, je trouvais le titre très accrocheur et la couverture vraiment jolie, je l’avais donc ajouté à ma wishlist. Cet avis est le premier que je lis dessus, après sa lecture et celle des deux commentaires ci-dessus je doute vraiment de le laisser dans mes « à lire » ou alors je l’emprunterai à la médiathèque plutôt que de l’acheter.
Merci pour cet avis !
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J’ai eu l’impression que la couv etait purement marketing, le livre ne correspond pas du tout à ce type de couv…
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