Les Virevoltants sort la semaine prochaine, il était temps que je vous fasse part de mon avis !
1979, Texas. Catherine Ann vient s’installer chez sa grand-mère après le décès de ses parents. John et Trey, deux jeunes garçons de sa classe, ont pour mission d’aider à son insertion dans l’école. Le trio devient immédiatement inséparable. Rapprochés par l’absence de leurs parents, ils vont grandir ensemble jusqu’à ce que leurs sentiments évoluent et déstabilisent le trio.
Leila Meacham est l’auteur des Roses de Somerset et de La Plantation (qui en est le prequel et qui attend sur une pile près de ma table de nuit), cette fois elle place son histoire dans une Amérique contemporaine. C’est toujours aussi bien écrit et bien construit !
Catherine Ann, petite fille que la douleur a rendu muette, s’épanouie au contact de John et Trey qui ont chacun un caractère différent mais parfaitement complémentaire. Puis différents événements (je vais pas tout vous dire non plus, mais il se passe des choses) vont modifier le cours des vies des 3 comparses.
Comme quoi, on peut penser que sa vie (ou la vie de quelqu’un d’autre) est toute tracée mais un imprévu et le virage peut être à 90° degrés (ou 180°… je ne sais plus…).
On pourrait croire que Catherine Ann est effacée, en tant que petite fille elle se laisse entrainer par les deux garçons, mais une fois adulte elle devient une femme de tête, qui affronte les situations compliquées dans lesquelles elle se trouve et même si elle n’a pas suivi le chemin qu’elle pensait tracé pour elle (devenir médecin), elle ne baisse pas les bras.
Une belle histoire d’amitié qui traverse les années et les épreuves.
(le livre est beaucoup moins cliché que ma phrase, ne vous inquiétez pas)